Lanïnla
Peinture chinoise
Historique
Les décorations sur les poteries et sur les sols des cabanes à toit de chaumes de la période néolithique, montrent les vestiges de la peinture chinoise.
Sous la dynastie des Zhou orientaux il y a 2500 ans, l’usage de l’encre et du pinceau est si évolué que le tracé des formes n’a guère évolué depuis.
Historiquement les découvertes archéologiques permettent d’établir que la peinture est apparue avant l’écriture.
Les fresques des anciennes tombes et des grottes en sont aussi une illustration.
Notamment sous les Tang (618 - 907) une peinture "confucéenne" émerge et se perpétue sous les Song (960 - 1279). Le style naturaliste culmine dans ces époques.
Des poteries peintes au néolithique aux peintures sur soie des royaumes combattants (-476 à -221) et des Hans occidentaux (-206 à 9) une certaine maturité stylistique se manifeste.
La calligraphie se développe plus particulièrement et les différents styles foisonnent sous les Han.
A la période des Song du nord, l’importance des artistes lettrés croit, leur l’influence sur le développement de la peinture est considérable.
Les Artistes jouissent d’une excellente formation en poésie et en calligraphie. Ils utilisent les techniques calligraphiques dans leur peinture.
C’est une "peinture pour se faire plaisir" et "la peinture du plaisir"
explicite Dong Qi Chang.
Les lettrés de la période Song inaugurent la pratique de noter des poèmes calligraphiés sur leurs œuvres.
Un grand nombre de poètes des Song composent des poèmes qui parlent de peinture.
Les plus anciennes pièces connues sont attribuées à l’Empereur Hui Zong (1101 - 1125).
Cette pratique devient naturelle sous les Yuan, les Ming et les Qing.
La peinture et la calligraphie sont identiques pour Zhao Meng Fu (1254 - 1322).
Les sceaux gravés dans un style calligraphiques ancien jouent aussi leur rôle dans l’équilibre de la peinture. Ils révèlent les implications culturelles, personnelles ou politiques. Qi Baishi (1864 - 1957) fait partie de ces peintres qui peint, calligraphie et grave lui même ses sceaux.