Le Dragon est le signe astrologique de cette année chinoise.
Dans la tradition chinoise, il est représenté comme un grand lézard avec des écailles, une crête sur le dessus, des griffes et une tête avec des bois de cerf. Il est souvent représenté avec une sphère qui signifie la connaissance universelle. Il peut s'envoler.
Dans la culture chinoise, les dragons incarnent le pouvoir et la puissance. Au niveau Fengshui, les dragons sont des protecteurs. Ils peuvent contrôler les phénomènes météorologiques : invoquer la pluie en période de sécheresse. En Chine, les dragons sont partout. Dans la cité interdite, des représentations de dragons chinois sont sur la toiture dorée, sur le sol en pierre, sur les décorations du trône impérial mais, aussi, gravés sur les colonnes et les rampes de bois...
Les dragons symbolisent la chance, un environnement propice, la puissance et la noblesse d'âme. Dans la société féodale chinoise, le dragon chinois symbolisait la souveraineté des empereurs et tous les éléments qui lui étaient rattachés étaient exclusivement réservés au pouvoir impérial. Les anciens empereurs appelaient leurs fils "graines de dragon" tandis qu’ils qualifiaient leurs vêtements et leur trône, respectivement, de "robes du dragon" et de "trône du dragon".
On raconte qu'il y a des milliers d'années, Yandi (un chef de clan légendaire) fut conçu tandis que sa mère apercevait un puissant dragon dans le ciel. Aidé du dragon et de Huangdi (un autre chef de clan légendaire, son allié ou frère selon les versions), il fut à l'initiative du commencement de la civilisation chinoise. C’est pour cette raison que l’on considère Yandi et Huangdi comme les ancêtres du peuple chinois.
Le dragon se retrouve dans presque toutes les cultures du monde sous une forme ou une autre.
Le mot latin draco, comme la constellation Draco, vient directement du grec δράκων (drákōn). Le mot pour dragon dans la mythologie germanique et ses descendants est worm (vieil anglais : wyrm, vieux haut allemand : wurm, vieux norrois : ormr), ce qui signifie serpent. En vieil anglais, wyrm signifie « serpent », draca signifie « dragon ». Le finnois lohikäärme directement traduit signifie « saumon-serpent », mais le mot lohi- était à l’origine louhi- signifiant des rochers, un « serpent de montagne ». On pense également que le mot lohi- dans lohikäärme dérive de l’ancien mot nordique lógi, qui signifie « feu » comme dans la mythologie finlandaise, il y a aussi des références à tulikäärme qui signifie serpent de feu.
LES DRAGONS ET LA FRANCE
Il existe une légende française selon laquelle, à Rouen vers 600 après J.C., Saint Romain aurait livré bataille à un monstre appelé Gargouille. Le dragon féroce qui présentait un long cou reptilien, un museau élancé, des ailes en forme de chauve-souris et la capacité de cracher du feu par sa gueule, vivait dans une grotte près de la Seine. Il terrifiait les populations, détruisant tout avec son souffle ardent et dévorant hommes et bateaux. Lorsque le dragon fut tué par l’évêque Saint Romain, ce dernier décida de brûler son cadavre, mais sa tête et son cou refusèrent de se consumer. Ils furent alors placés sur les murs de l’église pour effrayer les mauvais esprits et servir de protection spirituelle. Cette légende n’est pas isolée : on la retrouve avec d’autres noms dans d’autres villes de France : Metz, Troyes, Reims, Paris et Tarascon.
LE DRAGON ET LA CULTURE EUROPEENNE
Le dragon s’affiche parfois avec des ailes à plumes, des crêtes, des crinières enflammées, des pointes d’ivoire le long de sa colonne vertébrale et diverses colorations exotiques. La plupart du temps, le sang du dragon possède des propriétés magiques. Par exemple, dans l’opéra Siegfried, il a permis au héros de comprendre la langue de l’Oiseau de la Forêt.
Le dragon européen typique protège une caverne ou un château rempli d’or et de trésors. Il est souvent associé à un grand héros qui tente de le tuer. Bien que créature ailée, le dragon se trouve généralement dans son antre souterrain, une grotte qui l’identifie comme une ancienne créature de la terre.
LE DRAGON CELTIQUE
Dans la mythologie celtique, les dragons sont des symboles puissants. Ils sont considérés comme des créatures qui protègent la terre, se tiennent côte à côte avec les dieux et possèdent un immense pouvoir. Il est également un symbole de fertilité, de sagesse et de force. De nombreuses représentations de dragons celtiques peuvent être observées dans les œuvres d’art, l’architecture, les bijoux et, encore aujourd’hui, sur les drapeaux des certaines régions celtiques.
Les dragons, les druides et les Celtes étaient tous inextricablement liés par les lignes de dragon. Pour les Celtes, les dragons, bien que mortels et effrayants, représentaient la continuation de la vie. Ils étaient le présage d’une bonne récolte, d’une année abondante. Les druides étaient ceux qui avaient découvert les dragons et ont interprété leur signification.
Pour eux, tout bourdonnait et pétillait avec la foudre des dieux. Là où les dragons marchaient, la foudre était visible, et là où les druides l’indiquaient, la foudre était contrôlable pour le bien du peuple celtique.
Alors que la croyance aux dragons celtiques existe à peine au 19e siècle, ils restent symboliques à l’époque moderne, en particulier en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles. Le dragon celtique un est symbole de royauté et de pouvoir.
Le dragon celtique a figuré sur plusieurs blasons, drapeaux et autres armoiries au Royaume-Uni. Un dragon rouge a été représenté sur le blason royal britannique, sur blason royal du Pays de Galles et sur le drapeau gallois.